Un Bras de diamant
Cette comédie burlesque s’inspire d’un entrefilet de presse tombé sous les yeux de Iakov Kostioukovski, un des scénaristes du film, faisant état de l’arrestation à la frontière italienne d’un trafiquant qui transportait sa contrebande d’or et de diamants dans le plâtre dont s’ornait son bras soit disant fracturé. Ce film a fait un tabac en URSS, où il fut visionné en 1969 par 76,6 millions de spectateurs. Les aventures rocambolesques de Sémion Sémionovitch Gorbounkov, modeste employé de bureau, et de l’escroc Graf ont fait les délices de plusieurs générations de spectateurs soviétiques. Le comique des dialogues inspirés du jargon des contrebandiers les a fait entrer dans le langage usuel, sous forme de citations, de proverbes et de dictons. La distribution a réuni une pléiade de brillants comédiens tels qu’Andréi Mironov, Anatoli Papanov, Iouri Nikouline et quelques autres.