CHEVAUX DE PRESTIGE – Les écuries des oligarques
Dans bien des cultures, le cheval occupe une place de choix, et fascine par sa beauté, sa force et sa fougue. Des traditions équestres encore perpétuées par la haute société du monde entier.
Au cours des vingt dernières années, les oligarques russes étalent avec une ostentation croissante leurs signes extérieurs de richesse. Et depuis la chute de l’Union soviétique, les chevaux sont désormais en tête du palmarès des symboles du luxe. À deux heures de Moscou, le haras de Svechino, avec ses 500 hectares de terrain privé, profite d’une main d’œuvre étrangère bon marché : les chevaux Hosteiner et Frisons y vivent eux-mêmes dans l’opulence. L’entrepreneur Vladimir Berentsveyg a fait de ce lieu un centre équestre d’envergure nationale, doté d’un hippodrome très prisé. Non loin de là, un haras élevant des trotteurs Orlov, une race d’origine russe. Pour ces millionnaires et leur famille, la culture équestre est une évidence – bien loin des préoccupations de la plupart de leurs concitoyens.