Très peu d’artistes restent au sommet de leur jeu pour toute leur carrière.
Cependant, le style de chant velouté de Freddy Cole reste tout aussi cool et branché que lors de la sortie de son premier album en 1964.
Le pianiste John di Martino, le bassiste Elias Bailey, le guitariste Randy Napoleon et le batteur Quentin Baxter, sont des associés de confiance de Cole qui répondent à son sens inimitable du swing avec une assurance désormais intuitive.
Le saxophoniste invité Joel Frahm apporte un style sympathique qui le met dans la même ligue comme de plus illustres premiers alliés du saxophone Cole comme Houston Person et David “Fathead” Newman.
Le temps s’est montré favorable avec Freddy Cole, qui chante actuellement avec la vitalité et le zeste d’un homme de la moitié de son âge. Sa voix expérimentée est aussi touchante que jamais, sa compréhension de l’anatomie expressive d’une chanson n’est jamais plus incisive. Son art irréprochable, plutôt que la longévité, est ce qui le positionne comme le maître du jazz vocal d’aujourd’hui.
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